Suite à la sortie de pêche que j’ai faite avec Fabrice et
Thierry, le dimanche 11 Avril, Fabrice et moi même avons
décidé d’explorer un poste sur le nouveau
secteur de nuit.
Nous avons donc fixé la sortie au Vendredi 16 jusqu'au Samedi 17 Avril 2004.
La session : Le vendredi 16 Avril
14h00 : j’arrive sur le poste où nous allons pêcher.
Je monte mon biwy, ensuite ma batterie et mes cannes. Je pose mes
montages sur les endroits où nous avons amorcé deux
jours auparavant. Je pêche avec 4 cannes, trois sur la batterie
et une canne « chercheuse »
Les positions de mes lignes sont :
2 cannes à 1 mètre de la berge d’en face, une
canne à 2 mètres près de quelques branches
qui tombent dans l’eau.
Ma dernière ligne « la chercheuse » se situe à droite de ma batterie et au milieu de la Vire.
Toutes mes cannes sont tendues et mes détecteurs sont en fonction.
Mes appâts : 3 cannes avec des bouillettes arôme saumon, caviar et poivre noir.
Pour ma canne « chercheuse », j’ai pris de la
bouillette épicée (fabrication maison), il n’y a
plus qu’à attendre les départs.
Fabrice ne devrait plus tarder, en attendant je mets de l’ordre et j’admire le paysage.
15H00 : Fabrice me rejoins avec sa petite famille, il décharge
son matériel, je l’aide à tout transporter
jusqu’au poste.
Il commence à s’installer, dispose ses cannes sur les coins amorcés :
3 cannes sur la berge d’en face et 1 sur notre berge sur un haut font.
L’appât de cette dernière canne est au maïs,
les trois autres sont à la bouillettes épice chocolat
(recette Fabrice).
Nous buvons un café et discutons……….
17h50 : La femme de Fabrice repart, celui-ci l’accompagne jusqu’à sa voiture
18h00 : Premier départ sur ma batterie, je me précipite
sur ma canne et je prends contact avec le poisson, le combat
commence.Fab vient assez vite, mais pense au début que je
plaisante, mais non c’est sérieux !
Il est à mes côtés et me donne des petits tuyaux
qui m’aident, étant donné que c’est la
première fois que je pêche en rivière. Le combat
dure environ 15 minutes. A ma grande surprise, je découvre une
splendide carpe commune. Je n’en reviens pas, c’est la
première fois que je pêche une commune,
l’émotion est au rendez–vous.
Le poids de cette demoiselle est de 5,100 kg, je l’ai
attrapée à la bouillette saumon, caviar et poivre noir.
Je prends le temps pour l’admirer, séances photos et
ensuite, il est temps de la remettre à l’eau.
La carpe est repartie tranquillement, Fabrice était content pour moi.
J’ai remis mon montage au même endroit, je suis toujours
sur mon petit nuage, j’en parle à Fabrice, je lui demande
des petits conseils.
C’est une mini-session qui va m’apprendre beaucoup de choses.
19h30 : Départ sur ma canne « chercheuse » qui a comme appât la bouillette épicée maison.
Je saisis ma canne et ferre, ma canne se plie, et je sens les coups de
tête du poisson. Malheureusement, la carpe se décroche.
Dommage !!!
Fabrice m’explique pourquoi le poisson s’est
décroché, j’en suis l’unique fautif, au
moment du ferrage ma main était sur le moulinet, je serrais trop
fort ma bobine donc je bloquais le poisson.
Fabrice m’explique ce que je dois faire, (je me croyais en étang).
Cela devait être un beau poisson d’après lui.
Mais, il faut se dire que c’est en faisant des erreurs que
l’on apprend !
En ce qui concerne l’apprentissage, j’ai un bon coach, donc aucun souci à se faire.
Je dépose ma canne avec le même appât (bouillettes épicées) au même endroit.
19h50 : Nous décidons de manger.
20h25 : Je décide de relever mes cannes pour changer mes
bouillettes pour la nuit, Fab fait de même, j’en
profite pour amorcer sur mes postes, avec du maïs et des pellets.
22h00 : Nous nous mettons dans le Biwy au chaud car il commence
à faire froid. A 22h30 une voiture vient jouer au Caïd sur
le parking ensuite arrive une deuxième puis c’est le
défilé. Cela promet pour la nuit, ils mettent la musique
très fort. Fab me fait comprendre que nous allons avoir des
difficultés à faire du poisson durant la nuit
étant donné tout le bruit.
23h45 : Un bip sur la canne de mon coach, celle qui est posée
sur le haut fond avec du maïs. Malheureusement fausse alerte
….
00h10 : Deuxième tape sur la même canne, toujours sans résultat.
00h20 : Troisième tape, Fab se lève pour changer et
mettre une bouillette. (Les tapes étaient certainement
provoquées par des brèmes) je l’accompagne à
ses cannes.
00h22 : Départ pour Fab assez impressionnant, il s’empare
de sa canne et le combat commence, j’en profite pour observer ses
faits et gestes qui me seront bien utiles pour la suite. Au bout
de 20 minutes, nous mettons une carpe commune de 9,500 kg dans
l’épuisette, pas besoin de vous dire que Fab est heureux.
Celle-ci a été pêchée avec des bouillettes
chocolat-épices (fabrication de Fabrice)
Nous mettons la carpe dans le sac de conservation, Fab relance son
montage à proximité de l’endroit où le
départ a eu lieu, pas facile dans le noir !
Nous nous remettons au chaud, du coup suite à ce départ
Fabrice ne change pas d’appât sur la canne en bordure.
02h30 : Départ des caïds et ensuite vers 3h00, le reste de la bande.
Enfin le calme et la tranquillité !
03h30 : Départ sur la canne de Fab, le combat dure une bonne
vingtaine de minutes (en chaussettes dans l’herbe
humide…., on a bien rigolé) pour sortir une belle miroir
de 8,500 kg.
A ce moment, nous totalisons 4 départs dont 3 de sorties.
Après avoir mis la carpe au sac, nous nous remettons dans nos
duvets.
06h 30 : Départ sur ma batterie, je saisis ma canne,
j’exécute les conseils de mon coach afin
d’éviter de louper cette fois-ci.
Après 15 minutes de combat, Ouf…. Elle est dans
l’épuisette, elle était bien piquée. Je suis
heureux, encore une commune de 3,500 kg.
Elle a mordu sur la bouillette saumon, caviar, poivre noir.
On se remet dans le duvet, Fab
08h00 : Départ sur la canne de Fab, celle en bordure avec comme
appât du maïs. Mon coach a du mal à se
réveiller, il s’empare de sa canne, pour finalement
s’apercevoir qu’un chevesne de 40 cm pour 1kg.
Un bon réveil pour mon « Jedi
»
08h30 : Je décide de remonter mes cannes pour changer les
appâts, une fois mes lignes sur mon poste, l’envie de boire
un petit café se fait sentir cela réveille
définitivement Fabrice.
Il dormait tellement profondément qu’il a des marques du duvet sur son visage.
Christophe Thézard