



Je suis parti pêcher sur le Lac du Der 1 semaine avec mon
copain julien de Bourgogne, nous sommes restées 7 jours.
Présentation du Lac du Der Chantecop.
Avec ses 5000 hectares de forêts et 4800 hectares d'eau, ce
lac est le plus grands des lacs artificiel
de France. Il accueille en automne et en hiver, une
importance population d'oiseau migrateurs. Gérée
par L'UFAPPMA, ce réservoir est alimentée en
partie par la Marne et par la Blaise, et approvisionne la ville de
Paris en eau.
Ce lac est riche en poissons de toutes espéces et surtout en
carpes

Malheureusement suite au nombreuses dérivent de certains
pêcheurs de carpe, la pêche sur ce lac est devenu
très réglementée, nous empêchant de
pratiquer notre passions la nuit, à moins d’avoir beaucoup
d’argent environ 121 € la semaine, alors que pour la
pratique d’autres de pêches le prix et de 18 € pour
deux semaines « cartes touristiques »
Précisons que nous ne sommes peu appréciés par les agents en kaki.
Donc, je vous conseille d’être en règle, et de respecter le règlement du lac.
Cela dit, ces désagréments ont aussi un avantage la
pression de pêche étant moins importante, rendant ainsi
la pêche plus facile.
Choix du secteur et stratégie :
Nous avons d’abord choisi de pêcher sur la Cornée du Der.
Sur ce secteur, les fonds sont très encombrés (ancienne Forêt immergée ).
Nous sommes partis avec le bateau repérer un coin ( à
l’aide de l’échosondeur ), après 2 heures de
recherche, nous avons trouvé une plage sympa avec des buissons
pour nous camoufler.
Nous avons choisi comme option de mettre un seul repère à
80 mètres de la berge, julien pêchant à gauche du
repère et moi à droite.
Au niveau de l’amorçage, nous avions 25 kg de lupin, 25 kg
de mélange pigeon,( maïs, blé, et petit pois ), 20
kg de noix tigrées et pour finir 20 kg de bouillettes.
La première soirée fut très calme aucune
activité sur notre secteur, seulement les moustiques pour venir
nous rendre visite et nous tenir éveillés.
Ah oui, j’oublie de vous dire que nous avions choisi de ne pas
pêcher la nuit, donc le soir: il fallait démonter et
partir du poste, direction les voitures.
Nous touchons notre première carpe le dimanche, vers 17h00, une jolie carpe commune de 7kg sur une canne en bordure.

Le lendemain matin, juste après avoir fini de poser nos cannes sur
notre repère, un détecteur se met à hurler sur la batterie de julien,
je cours à fond dans le bateau, et nous nous retrouvons en 5 minutes à
300 mètres de notre poste en train de nous battre avec une carpe dans
un champ de souche. Enfin, après 10 minutes de combat, nous apercevons
cette magnifique commune.
Verdict du peson 16kg

Je me retrouve malgré moi photographe attitré de julien,
c’est l’avantage de pêcher à deux.
Mardi matin : Presser de me pas rater le départ de 7h00, nous attendons.
Malheureusement
le poisson n’est pas rendez-vous, je me décide alors à faire ma
toilette, après avoir délicatement mis ma mousse de rasage sur le
visage, un détecteur se met à retentir sur la batterie de julien.
Me
voilà embarquer sur le bateau en slip avec de la mousse sur la tronche,
et oui quand aime on ne compte pas, julien est « mort de rire »,
pendant que moi, je rame comme un malade en direction du poisson.
Après un combat de 20 minutes, nous mettons une magnifique carpe miroir dans le bateau.
Je
pense, qu’elle a du se demander, si elle ne venait pas de rencontrer le
père Noël !!!! ( mousse à raser pour ceux qui n’auraient pas compris.
Verdict du peson 20,5 kg, la barre mythique des 20 kg est dépassée,
Julien est sur un nuage, mais revient vite sur terre au moment de la
séance photo. Et oui, c’est très lourd, je profite que julien soit en
train de remettre sa carpe à l’eau pour fêter cela au coca cola , faute
de champagne.

Mardi soir:
Julien touche un second poisson le soir une commune de 13,5 kg.

Ensuite, nous avons bronzé pendant 3 jours aucun départ.
Il faut que je vous précise que durant les 3 premiers jours,
nous avons eu un vent de face avec de grosses vagues, superbe condition
pour pêcher sur ce secteur.
Malheureusement ensuite, durant 3 jours nous avons eu une « mer
d’huile »Vu les événements, nous
décidons de partir Samedi matin.

Vendredi :
Pour moi, je sais que les carottes sont cuites les carpes refusent à décoller sur ma batterie.
L’après midi, les conditions atmosphériques changent le vent se lève.
julien à un départ sur sa batterie 20h30, après 10
minutes de combat, nous mettons une carpe miroir de 13,5 dans le bateau.

Julien décide de remettre sa ligne sur le repère, il est
encore sur le poste, alors qu’une seconde canne décolle
sur sa batterie, je cours à sa canne, et me voilà en
plein combat avec une carpe du DER, j’ai beau brider la canne, je
me retrouve dans l’eau jusqu'à la taille, julien arrive
avec le bateau, nous partons au contact du poisson.
Après 35 minutes de combat, et en effraction, car la nuit est
déjà tombée, nous sortons une magnifique miroir de
12.8 kg, tout en muscle et d’une longueur importante.

Grâce à julien, je sauve mon capot, enfin à lui de faire les photos !!!!!!!!.
Thierry Brombacher le 7/10/2002


